Invitée aux Septièmes Ateliers du Frac des Pays de la Loire en 1990, Vassiliki Tsekoura avait choisi l’espace ruiné de l’ancienne gare de Saint-Nazaire et construit trois portiques en fer, sculpture décentrée par rapport à l’espace public de la ville. Tension, suggestion d’un mouvement possible, formaient le paradoxe de cette œuvre au matériau dense, dur et aigu. La construction qui se déploie au Frac s’inscrit d’une certaine manière dans la tradition de la sculpture moderne : abolition du socle, transparence, utilisation du métal, emploi de l’objet ; mais elle révèle aussi une toute nouvelle orientation du travail de l’artiste et amplifie le principe même qui a toujours été le sien du projet in situ.
