« Paysan », « agriculteur », « cultivateur », « chef d’exploitation »… Les figures de la paysannerie sont multiples et parfois contradictoires, les paysages ruraux sont vivants eux aussi et se transforment.
Alors que les représentations du monde paysan sont souvent portées par une vision urbano-centrée, ce numéro entend donner la parole aux paysans eux-mêmes. Différents visages apparaissent ainsi au fil des articles : des agriculteurs de père en fils, des « conventionnels », des néo-ruraux, des paysans bio… Preuve que le monde paysan est bien vivant, traversé d’aspirations et de rêves variés.
En creux, il est toujours question du rapport à l’autre, au citadin, au « péri-urbain » ; ce numéro nous interroge sur l’évolution de notre rapport à la terre, et nous invite aussi à une conversion de notre regard.