Tout le monde joue, à tout âge et dans toutes les cultures. Le jeu peut même marquer de son empreinte l’architecture et les paysages, comme en témoignent les labyrinthes des jardins de châteaux, où l’on joue à se perdre et à se retrouver.
Dans une logique évolutionniste, le jeu a une valeur adaptative et contribue au développement de l’individu (qu’il soit humain ou pas, car des comportements ludiques ont été repérés chez d’autres espèces, principalement des mammifères).
Il est pour cette raison principalement associé à l’enfance, où il permet de se confronter à l’environnement et aux premières relations sociales, mais chez les humains les adultes aussi jouent : ils ont même des jeux qui leur sont réservés, dans des cercles ou des casinos. Bien plus, depuis un demi-siècle le ludique envahit de nombreux aspects de la vie sociale : un phénomène qui nous renseigne sur l’évolution de nos sociétés.