AVANT-PROPOS
Angers « la composite » : contour d’une synthèse urbaine
Angers, territoire d’expérimentation de l’Inventaire général
Périmètres et limites de la synthèse
Mode d’emploi
IMPLANTATION DE LA VILLE ET MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
Une configuration particulière en Val de Loire
Aux confins du Massif armoricain
Un site stratégique de passage et de défense
L’influence des hommes
Entre Anjou noir et Anjou blanc, la ville de pierre et de bois
Schiste et autres roches du substrat
Tuffeaux de la Loire et autres matériaux importés
Bois d’œuvre de l’Anjou
ANGERS ANTIQUE ET MÉDIÉVALE
Aux origines de la ville (Jean Brodeur)
De l’oppidum à la ville romaine
Juliomagus, capitale de Cité
La dépression urbaine du IIe siècle et le repli dans un castrum au Bas-Empire
Une grande ville du Moyen Âge (François Comte)
La ville réduite : la Cité et son faubourg (Ve-IXe siècle)
La ville multiple et ouverte (Xe-XIIe siècle)
La ville restructurée et unifiée (XIIIe-milieu du XVe siècle)
Tableau de l’habitat médiéval
Les témoins matériels
Une approche par les sources : le quartier de la Doutre
Du manoir à l’îlot
Les résidences du pouvoir : palais comtaux et palais épiscopal (Xe-XIVe siècle)
Des programmes diversifiés
Les formes de l’aula
Dans et autour de l’aula : les questions de la distribution
L’aula mise en scène : l’éclairage et le décor
L’architecture d’une élite : essai de classification (XIIe-XIVe siècle)
Le logis non contigu, de plan allongé ou massé
Un cas unique de manoir-tour
Naissance d’un modèle « urbain » : le plan articulé autour d’une cour d’entrée
Une architecture en pan de bois
ANGERS MODERNE (1450-1789). LA FABRIQUE URBAINE À L’ŒUVRE OU QUAND L’HABITAT FAIT LA VILLE
Contexte historique et socio-économique
L’habitat d’Ancien Régime : du recensement à l’élaboration d’une typologie
Près de 750 édifices identifiés et décrits
Une lecture des mutations de l’habitat au fil du temps
Regroupements typologiques et unicité des édifices
Angers en quatre plans : permanence de la forme urbaine ?
Angers en 1576 : premier « portrait » de la ville
Angers en 1652 : une image de la densité urbaine
Le plan des échevins de 1736 : la ville en représentation
Le plan de 1776 : l’attraction hors les murs
Limites et formes des faubourgs
Une connaissance principalement documentaire
Une forme nucléée marginale
La forme linéaire dominante
Une recomposition des polarités : le quartier des Halles (XVe-XVIIIe siècle)
Au temps du roi René
Le quartier des magistrats
Un tissu homogène de logis patriciens
L’implantation des congrégations religieuses au temps de la Contre-Réforme
Une géographie différenciée d’une rive l’autre
La reconversion d’un habitat de notable
Un paysage urbain renouvelé grâce à l’Église
L’échec du grand dessein portuaire (XVIe-XVIIIe siècle)
Du port Ayrault à la rue Boisnet
Les atermoiements du XVIIIe siècle
L’embellissement de la ville : projets et réalisations
Les projets de place en hommage à la royauté
Promenades et portes de ville
L’urbanisme au quotidien : gérer la circulation
Du carroi à la placette
Du cimetière à la place
Le règlement urbain et le contrôle de l’alignement
La saillie et le bois
La complexité institutionnelle du contrôle
De l’alignement à la composition urbaine
Hôtels particuliers, entre l’universel et le singulier
Habiter noblement : des critères universels de reconnaissance
_Variété des formes parcellaires et bâties
_Le parcours obligé de la rue à l’escalier par une cour d’accueil
_Portails et communs
L’hôtel à cour antérieure
_Un parti majoritaire, seigneurial et d’origine romane
_La régularité mise à mal
L’hôtel à cour intérieure
_Une disposition de la fin du Moyen Âge ?
_Un perfectionnement classique peu représenté
L’évolution des modes d’habiter
_Réception, appartements et services de bouche
_Quelques témoins de l’intimité des lieux
La résidence ducale de René d’Anjou
Une connaissance renouvelée
Entre liberté et protocole : la distribution des espaces et les circulations
Jardin admiré, jardin vécu : les deux états de la galerie nord du logis royal
Le logis Barrault et l’hôtel de Pincé, demeures d’exception
Le logis Barrault, un « palais » urbain de la fin du XVe siècle
_Entre apparat, commodité et agrément
_Le public et le privé
_Élévations spectaculaires, soin de la mise en œuvre, raffinement du décor
L’hôtel de Pincé, édifice novateur de la première Renaissance
_Un plan contraint
_Une distribution intérieure verticale
_Décors et campagnes de construction
_Qualité de la stéréotomie
Les hôtels particuliers de la seconde Renaissance, autour de Jean Delespine
Trois édifices fondateurs
_L’hôtel Poyet des Granges
_L’hôtel Lesrat de Lancreau
_L’hôtel de Charnières
La fortune du pavillon et de l’escalier intégré
Un classicisme austère
L’hôtel Frubert de la Source, ou la quête du modèle
Le néoclassicisme patricien et l’apport de Michel Bardoul de la Bigotière
Le premier hôtel « parisien » : l’hôtel de la Boullaye
Un architecte prédominant, Michel Bardoul de la Bigotière
_Un chef-d’œuvre ambivalent : l’hôtel Boreau de la Besnardière
_La réponse de l’architecte à une commande originale : l’hôtel de Livois
_La contrainte parcellaire, facteur d’innovation : l’hôtel de Maquillé
_Une nouvelle austérité formelle
Entre néo-Louis XIV et palladianisme, les hôtels Lemasurier et Demarie
Un habitat en grand nombre : les maisons « polyvalentes »
De l’incidence du commerce : le prototype urbain
_Étroitesse et verticalité
_Du bois ou du tuffeau, mais toujours du schiste : mixité et hiérarchie des matériaux
_Une distribution intérieure immuable
_La particularité des maisons d’angle
_Les mutations classiques : l’héritage aménagé
_Une touche de modernité : le nouveau gabarit
_Fédérateurs et intemporels, le couloir et la boutique
La demeure « villageoise »
_Un corpus hétérogène
_Une « identité » progressive dans la durée
Entre hôtels et maisons : les demeures de notables
Hôtels-maisons (XVe-XVIe siècles)
Maisons-hôtels (XVe-XVIe siècles)
La maison résidentielle au XVIIIe siècle
Les témoins d’un habitat sériel
Effets de jumelage
L’ambitieux lotissement de la rue Saint-Aubin (1574)
Ensembles résidentiels du XVIIIe siècle
La grande diversité des façades en pan de bois
Le pan de bois rustique des XVe et XVIe siècles
Les innovations du milieu du XVe siècle
Un premier âge d’or gothique à la charnière des XVe et XVIe siècles
Le second âge d’or d’une longue Renaissance
La maison d’Adam et le logis Girard, deux expressions magistrales de charpenterie
La maison d’Adam, chef-d’œuvre gothique du pan de bois
_La maison d’un apothicaire
_Hardiesse de structure, confort intérieur
_Richesse du décor ornemental et figuré
Le logis Girard, apothéose d’une Renaissance tardive
_La maison d’un marchand poêlier
_Les apports d’un marché de charpente : structure et distribution
_Un décor maniériste et érudit
La ville au prisme des différentes catégories d’habitat
Manières d’habiter « la Cité »
Développement locatif et laïcisation
Pérennité du foncier et renouvellement architectural
Habiter noblement à des échelles différentes
Parti et attributs des maisons canoniales (galeries et oratoires)
Le petit habitat résidentiel des chapelains
Manières d’habiter « la Ville », des Halles aux collégiales
Un florilège de l’habitat marchand
_Le bois en représentation
_Des maisons « dessinées » : les logis « Au Roi David » et du droguiste Richard
_Déclinaisons d’un « profil ordinaire »
_Autour du Pilori, l’élite marchande du second XVIIIe siècle
Des secteurs à la forte identité résidentielle
_Le quartier aristocratique des Halles
_Le quartier composite des collégiales
_Une voie emblématique : la rue de l’Hôpital
Manières d’habiter le nord de « la Doutre »
Un territoire de jardins
Un secteur résidentiel contrasté
L’habitat des notables : une riche période gothique et Renaissance
Un habitat modeste et villageois
ANGERS CONTEMPORAINE (1789-1914). L’URBANISME À L’ŒUVRE OU QUAND LA VILLE FAIT L’HABITAT
Données socio-économiques
Ouvrir et traverser la ville (1re moitié du XIXe siècle)
L’empirisme des premières années révolutionnaires (1791-1792)
1796 : un tournant dans la gestion de l’espace urbain
_Îlots des Cordeliers, des Ursulines et des Oratoriens
_Îlot Saint-Aubin-Toussaint
_Quais et boulevards
_Places de la Laiterie et Sainte-Croix
La lente élaboration du grand plan d’alignement (1791-1844)
Réappropriation et reconversion des emprises religieuses et publiques
Une réaffectation massive des bâtiments conventuels
La reconversion économique et résidentielle
Une géographie peu évolutive
De la réutilisation d’édifices à la recomposition urbaine : l’hôtel préfectoral à « Saint-Aubin la Riche »
Les premières percées du centre ancien : du foncier à la typologie de l’habitat
Rues Haute-du-Mail et Flore
La partie basse de la rue du Mail
La rue Botanique
Les boulevards des notables (1807-1850) : de l’hôtel aristocratique à l’hôtel bourgeois en série
Boulevards de la Mairie et de Saumur
Boulevards du Haras et des Lices
La rue des Lices : l’homogénéité d’un petit habitat cossu sous Louis-Philippe
Une opération mi-publique, mi-privée
Une architecture homogène consensuelle
Une rue en mutation
Le renouvellement radical du centre urbain dans le second XIXe siècle
Ampleur du renouvellement
Le cœur de ville redéfini par l’axe Maine et les gares
La reconfiguration des quartiers entre basse et haute ville
Une moindre implication des édiles dans la Doutre
Remodelage de la voirie intra-muros : de l’alignement à la percée
La simple mesure d’alignement : le cas de la rue Saint-Laud
Le redressement radical : rues Chaussée Saint-Pierre et Chaperonnière
La percée a novo : de la rue Voltaire à la rue Bodinier
La recomposition du tissu bâti dans le cœur de la ville
Le facteur hétérogénéité
Persistance d’un bâti préexistant en front de rue rectifié
Résistances cachées
Les deux clés de la recomposition : réglementation et régulation par consensus
Une opération emblématique : la place du Ralliement
La première place, une difficile gestation
La seconde place : l’heureuse opportunité d’un sinistre
Un enjeu majeur pour la traversée nord-sud : la rue Voltaire
Les prémices
La relance du projet (1878-1880)
Un manifeste de la modernité
L’échec d’une opération de prestige : la montée Saint-Maurice
Le projet inachevé de la Révolution
Les velléités de relance au milieu du XIXe siècle
Autour de 1900, réalisme et extravagances
Après 1914, un provisoire définitif
Les ambitions des bords de Maine
Régularisation du cours
Assainissement et lotissement
La question de la traversée
L’architecture des quais, grandeur et difficultés
Architectures à usage économique
Mutations de l’habitat intra-muros au XIXe siècle
Répartitions numériques et géographiques
Grandes caractéristiques et formes inédites
Le primat de la rue et ses effets sur la perception de l’édifice
Hôtels sur rue, maisons bourgeoises ou locatives
De l’hôtel sur cour à l’hôtel sur rue
La flexibilité d’un petit habitat à caractère familial
Les indices d’une extrême modestie : maisons locatives
De la maison à l’immeuble
Les préludes de l’immeuble
Immeuble-maison et immeuble plébéien
Une disposition ambiguë : le faux entresol
Immeubles haussmanniens
Une configuration normative plus consensuelle que réglementaire
Des façades ostentatoires : le pilastre, la colonne et le fronton
La rue à distance : entresol et espaces communs
Standing des appartements
Le temps du développement hors les murs (1849-1914)
Les prémices de la croissance
La forte expansion du second XIXe siècle
Limites successives de la ville et niveaux de densité urbaine
L’hôtel de ville mis en scène
Collège d’Anjou et Grand-Mail, une complémentarité insoupçonnée
La mise en place de la perspective
Le jardin du Mail, dernier chaînon de la composition
Une scénographie de château adaptée aux contingences urbaines
Les « beaux quartiers » extra-muros de la rive gauche
La transition des boulevards
Un urbanisme amplement concerté
Monuments et symboles
Les variations d’un habitat bourgeois
Les bords de ville, une architecture de « villégiature »
L’importance du site : la rive du chemin de fer
L’illusion de la campagne
Les « châteaux » de l’avenue Jeanne-d’Arc
Mélange des genres et transgression des codes architecturaux
LA VILLE AUJOURD’HUI ET SES HÉRITAGES
Second XXe siècle : l’extension accélérée (Bruno Letellier)
État des lieux aux lendemains de la guerre
L’urbanisation communale : une déclinaison des modes de penser la ville
_Belle-Beille, opération pilote
_Le temps des ZUP : Montplaisir et la Roseraie
_Un concept de ville nouvelle : le Lac-de-Maine
De la ville à l’« unité urbaine »
Second XXe siècle : un renouvellement urbain de grande ampleur (Bruno Letellier)
La table rase des Trente Glorieuses : les quartiers Saint-Michel, Saint-Nicolas et République
Requalification des anciens quartiers industrieux en bord de Maine : Saint-Serge, Thiers-Boisnet, Front-de-Maine
Mosaïque urbaine : les villes qui font la ville
La matrice antique et médiévale
Strates modernes et contemporaines
« Quartiers-monuments » et « tissu d’accompagnement »
La ville multi-séculaire : continuités et contrastes
Entre fossilisation et métamorphose
La campagne en legs
Une double perception d’une rive à l’autre
Préserver et aménager : l’exemple du quartier du Lac-de-Maine
Patrimoine et paysages
Des inventaires comme outils d’aide à l’aménagement
Patrimoine et développement durable : un retour à la querelle des Anciens et des Modernes ?