Occupée par le comte d’Anjou comme poste d’alerte lors des invasions normandes, la colline dominant la Maine reçoit le logis urbain fortifié des comtes indépendants: il en subsiste les ruines de la grande salle et de la chapelle Saint-Laud (XIe et XIIe siècles). Après la conquête de la province, le roi Saint-Louis, au XIIIe siècle en fait la forteresse qui, par ses dimensions exceptionnelles, en impose à tous, nouveaux sujets et ennemis bretons.